Indigestion

Bon, je crois que j'en ai assez. Je sais pas quand je vais revenir à Montréal, mais je ne resterais plus très longtemps à Banff.

Depuis que je suis à l'emploi de Paulette, j'ai toujours eu espoir que plus le temps avancais, mieux elle traiterais c'est employer, du moin, qu'elle aurais une attitude plus positive. Mais ce n'est pas le cas, donc est arrivé le moment de secouer la cage.

Je crois que je l'ai répeté souvent, je suis ici pour l'aider, l'argent n'a jamais été le letmotiv, bien qu'il fait du bien.

Aujourd'hui, elle m'a dit que je poussais ma luck. EEE, sorry Madame, mais c'est pas moi qui a besoin d'un emploi, mais toi qui a besoin d'employer. Si tu me vire, même que ça m'arrange, parce que ça simplifie les choses avec le chomage. C'est tellement dire, que la nouvelle pense déja à quitter. Je suis pas surpris, aucune personne qui pense un peu a soi-même aurais travaillé pendant 2 semaines dans ces conditions. Au moins, sa venue m'aura permis d'avoir une journée de congé.

Pour ce qui est de mon collègue, c'est la peur qui le fait rester et le fait que sa situation est mieux que dans son pays (Brazil).

Je vais aller reflechir à tout ça demain dans les montagnes en gardant en tête ce que quelqu'un m'a dit récement: N'ai pas peur de la confrontation.